Le foulard Arizona est une création 2018, créée et tricotée directement à la ferme avec notre fibre. Québécois, unique et en nombre limité, il n’est pas possible de le trouver ailleurs ! C’est un produit du terroir québécois avec toute l’authenticité qu’il est possible d’avoir et la rareté de ce genre de produits dans nos paysages. Parce que bien que la fibre de l’alpaga soit de plus en plus populaire, c’est loin d’être tous les produits en alpaga que l’on retrouve sur le marché qui est aussi authentiquement québécois que le foulard Arizona; il y a beaucoup d’importation.
Le foulard Arizona quant à lui est pour tous les fiers québécois qui veulent encourager la confection artisanale vestimentaire et la production de fibre québécoise !
Ce foulard est assez long pour être noué de différentes façons, mais pas trop pour être encombrant. Long de 60 pouces, il peut faire 2 tours de cou. Par contre, vu l’épaisseur, on le porte le plus souvent avec 1 seul tour. Doux et duveteux, il donne l’impression, littéralement, d’un calin avec un animal d’une douceur incomparable. D’ailleurs, l’alpaga est considéré mondialement comme une des fibres les plus douces et chaudes au monde. Comme elle respire bien, la chaleur corporelle est agréablement conservée et l’humidité évacuée. L’alpaga est une fibre naturelle très légère; un foulard en alpaga est donc plus léger qu’un autre de même dimension en mouton.
Côté technique, c’est un foulard réversible torsadé avec un fil d’alpaga 1 brin très moelleux et avec peu de twist qu’on appelle «lopi». Le lopi est généralement constitué de la fibre des crias (les bébés de l’alpaga) puisqu’il demande une fibre plus longue. Le lopi ne peut pas être tricoté autrement qu’à la broche; ce genre de foulard aussi travaillé que celui-ci prend plus de 8h pour la confection !
Un foulard comme celui-ci est lavable à la main, délicatement, à l’eau froide; jamais de laveuse ni de sécheuse ! On peut simplement le laisser tremper dans un lavabo avec un peu d’eau froide savonneuse pendant au moins 20-30 minutes. On le presse ensuite pour qu’il absorbe l’eau et l’évacue plusieurs fois avant de le rincer en faisant de même; on ne «frotte» pas. Pour l’essorer, après avoir enlevé le surplus d’eau, on peut l’enrouler dans une serviette en pressant pour que celle-ci absorbe l’excédent d’eau. Il est possible d’essorer uniquement en se servant de la laveuse, mais on doit surveiller le processus et le faire avec un peu plus de précautions.
On sèche le foulard à plat à la température de la pièce pour éviter qu’il ne s’étire ou se déforme. Normalement, s’il est bien essoré, l’alpaga sèche très rapidement. Souvent, les items en alpaga ne prennent qu’une nuit à sécher !
Ce genre d’item est rarement «sale», alors personnellement, je ne le lave qu’une fois par saison, au printemps, avant de le ranger soigneusement pour l’hiver suivant. Bien entretenu, l’alpaga ne feutre pas et peut garder toute sa beauté pendant de très nombreuses années !
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