Il y a de ces parasites qui font peur… d’autres qui ne nous font peur qu’une fois qu’on les a côtoyé et qu’on a vu en vrai tous leurs ravages.
C’est mon cas pour le ver Barberpole ou haemonchus contortus.
Je me souviens avoir lu la description il y a longtemps. C’est à l’époque où je ne connaissais pas trop les parasites (ou que je fermais les yeux sur leur présence ?)…
J’avais alors trouvé celui-ci particulièrement -vampire- comme parasite et épeurant… mais j’ai évidemment rangé ça bien loin dans ma tête… parce que ça n’arrive qu’aux autres, hein ?
Je me rassurais; on ne pouvait pas avoir le climat pour un parasite aussi épeurant et aimant la chaleur avec notre climat nordique québecois… C’est sûr !
Pourtant…
Je vais dans cet article te donner toutes les infos que j’ai déniché en moins d’une journée. Oui, une journée.
Cette journée c’est celle quand, en panique, j’ai essayé de sauver mon 2e mâle atteint gravement en me goinfrant de toute information à ma portée pour trouver ce qu’il avait et comment le soigner…
…Puis après sa mort pour essayer de comprendre ce qu’il y avait à ma portée pour éviter que ça se reproduise de nouveau pour le reste de mon troupeau… même si au final, j’ai dû en perdre un 3e et presque un 4e pour voir la fin de l’horreur.
Parce que oui, mon histoire a été désastreuse et fulgurante…
Qu’est-ce que le ver Barberpole ?
Le ver Barberpole est surnommé ainsi parce que l’utérus de la femelle est un long tube blanchâtre qui s’enroule autour du corps du ver, lui donnant le look d’une -enseigne de barbier-.
Malgré son look particulier, il est très discret; ce ver rond gastro-intestinal peut mesurer jusqu’à 3 cm de long, mais on ne le voit jamais.
Effectivement, à moins de faire une nécropsie sur un animal, on ne peut qu’en voir les symptômes et repérer ses œufs dans les selles (au microscope).
Le Barberpole possède une sorte de dent qui lui permet de croquer et de s’accrocher à la surface de l’estomac; c’est ce qui lui permet de s’alimenter du sang de ses hôtes.
La prolifération de ce parasite
En petite quantité, il n’y a rien là… l’haemonchus n’est pas pire qu’un moustique…
En grande quantité, par contre, ces vers parasites peuvent tuer un animal assez rapidement par anémie sévère.
Ça peut être fulgurant ! Parfois, l’haemonchus n’a pas le temps de pondre ses œufs tellement la mort de l’hôte de petit poids et énormément infesté est rapide.
Comment peut-on se rendre si loin si vite ? Simplement parce qu’un seul ver femelle peut pondre jusqu’à 10 000 œufs par jour. C’est énorme. Et ça contribue à sa force.
Et ce parasite n’est pas bête… Il SAIT aussi quand une femelle est en fin de gestation… les pâturages où il y a des bébés sont souvent les plus contaminés et les jeunes sont souvent les plus symptômatiques et les plus atteints par ce parasite.
L’haemonchus est toujours omniprésent
L’Haemonchus peut être présent sur une ferme sans nécessairement se faire voir tout de suite ou même qu’il y ait une infestation.
Ainsi, il se promènent naturellement de ferme en ferme, insidieusement porté par un alpaga ou un autre ruminant qui semble en parfaite santé.
En petite quantité, ils n’ont d’ailleurs pas assez d’effets sur l’animal pour qu’on se rende compte de leur présence et qu’il y ait des conséquences. Il n’y a pas toujours des œufs dans les selles non plus (les vers femelle s’alimentent sur l’animal plusieurs semaines avant de pondre).
L’haemonchus s’attaquent à tous les animaux d’élevages domestiques, en particulier les ruminants.
Comme ils causent de nombreux problèmes de productivité, il est souhaitable de s’en débarrasser dès qu’ils influent sur la santé de nos animaux…
Dans les problèmes de productivité, on parle par exemple de 10% moins de fibre chez le mouton et d’une faiblesse dans la fibre en cas d’infestation… en plus de conséquences physiques sur le corps et des risques de mort, évidemment…
Sa présence n’est pas nécessairement une sonnette d’alarme et il est sain d’avoir des animaux faiblement parasités par l’haemonchus (ça accroit la force immunitaires des animaux d’y être exposé en jeune âge).
Il faut aussi faire attention dans tout traitement pour éviter d’accroître sa résistance aux vermifuges… C’est là le plus difficile; ce n’est pas nécessairement évident de traiter avec ce ver prolifique qui mute très facilement !
Quels sont les conditions externes de survie et de prolifération de l’haemonchus ?
Ce ver parasite prolifère tout particulièrement à la chaleur et à l’humidité.
Un temps sec ou le gel en diminue le nombre dans les pâturages (contrairement à d’autres vers que ça affecte peu).
Le gel est donc notre principal allié au Québec actuellement et ça explique sûrement pourquoi l’haemonchus n’est peut-être pas autant une plaie ici qu’ailleurs dans le monde.
Par contre, mauvaise nouvelle; on sait que ce ver est capable d’interrompre son développement au stade larvaire et s’enkyster dans les tissus de l’animal, lui permettant de passer l’hiver au chaud et de reprendre son cycle tout bonnement au printemps (ou plus tard); la recontamination des pâturages peut donc être rapide au retour du beau temps si on ne s’y attarde pas…
D’ailleurs; il ne sert absolument à rien de traiter un bon coup à l’automne ou tôt au printemps pour tenter de les éliminer comme certain le font avec la -méthode du calendrier- (qui est une technique complètement désuète et qui ne devrait même plus être utilisée)…
Une fois enkysté, les vermifuges ont peu d’effet sur eux. C’est donc complètement inutile de tenter de «cleaner» un animal…
Fais notoire; ce parasite a été détecté chez TOUS les éleveurs québécois d’animaux de ferme suivis pour un projet de la CDAQ ( Conseil pour le développement de l’Agriculture du Québec) en 2007.
L’heamonchus est donc très courant au Québec, comme ailleurs dans le monde.
Ne fais pas comme j’ai fait, ne te conte pas d’histoire… l’haemonchus fait partie de ta vie même si tu ne veux pas le voir…
Pour comprendre comment gérer ce parasite, il faut au préalable intégrer certaines notions…
Reconnaissance et bonnes pratiques
Le pâturage et le milieu de vie
On parle d’un pâturage propre (où il n’y a théoriquement plus assez de ver Barberpole pour causer de gros dommages):
♦ Après 3 mois d’un été chaud, sec et sans animaux
♦ Après 6 mois d’automne/hiver
♦ Dans un pâturage brûlé
♦ Après qu’un champs ait été récolté
L’ingestion des larves se fait normalement dans les pâturages, quand la larve monte sur le bout des brindilles d’herbe.
Pour éviter d’avoir trop de larves, il faut au préalable diminuer l’éclosion des œufs;
♦ Les sols cimentés ne sont pas un milieu très favorable pour les œufs.
♦ Ceux-ci ont un excellent taux de survie dans la terre… et il est idéal dans la mousse de tourbe (grâce au pourcentage d’humidité et l’aération qu’elle leur procure)… !
En plus d’essayer de gérer la matière sur le sol où sont situés les litières des animaux pour diminuer l’éclosion, on peut;
♦ Garder les pâturages plutôt sec et faire une rotation pour éviter que les animaux broutent trop près des litières.
♦ Ramasser le contenu des litières très régulièrement (idéalement dans un délai de 48-72h) et éviter les accumulations qui augmente la prolifération. L’humidité des accumulations accentue également l’éclosion.
♦ Éviter les litières de mousse de tourbe ou qui garde également l’humidité et chaleur (d’ailleurs, c’est dans la mousse de tourbe que les chercheur font croître parfois les vers, étant un médium idéal pour leur survie !).
♦ Composter avec soin tout fumier avant d’épandre au champs si besoin est et prioriser l’épandage d’automne (avant le gel).
Diminuer la prolifération par les plantes ou champignons…
Des études font état de la consommation par les animaux de certaines plantes et éléments naturels qui aideraient à diminuer les œufs du ver (parfois jusqu’à 80% !).
On parle en particulier de l’ingestion de plantes qui ont beaucoup de tannins (comme les légumineuses).
Par contre, sachant que le trèfle est une légumineuse qui cause souvent des problèmes digestifs si mangé en grande quantité et que plusieurs éléments naturels peuvent être toxique pour les alpagas, il faudrait faire plus de recherche pour cette alternative chez nos camélidés…
Pour les curieux, voici une étude (en anglais) sur la consommation d’écorce de pin sur des chèvres de boucheries expérimentalement atteintes du ver Barberpole (anglais).
Reconnaître un animal infesté par le Barberpole
Il est important de gérer le milieu de vie des animaux, mais aussi reconnaître les animaux infestés pour diminuer le parasitage… c’est un tout qu’il faut gérer ensemble.
Un des signes les plus rapide pour reconnaître un alpaga infesté par le Barberpole est la couleur de ses muqueuses (en particulier les membranes autour de l’œil, sous les paupières).
Comme ce parasite se nourri de sang, l’anémie qui va en résulter va faire pâlir ces muqueuses.
Si elles sont presque blanches et qu’on remarque les autres symptômes ci-bas, les chances de survie sont déjà très faibles.
Il faut donc être très attentif aux changements de couleur pour déceler le parasitage excessif à temps. Parfois, ça peut être assez rapide !
Reconnaître le stade d’anémie
Pour bien reconnaître le stade d’anémie, il est préférable d’utiliser une charte FAMACHA, bien qu’elle demande une certaine pratique pour être utilisé efficacement.
C’est une des méthodes les plus sécuritaire de détection pour éviter d’accroître la résistance de ce ver par des traitements répétés inutiles aux vermifuges.
C’est ce qui est fortement suggéré dans les coins de pays où la température est plus chaude et où le ver est plus prolifique.
On traite donc seulement selon le stade d’anémie (+ coprologies si on le souhaite pour confirmer la présence, parce que l’anémie n’est pas un symptôme que de ce ver) et on porte une attention particulière aux jeunes sujets qui sont plus facilement infestés.
Le fait de ne traiter que les cas problématique (modérément à très atteint) permet de créer un «refuge» pour le parasite dans des animaux qui sont peu sensible à celui-ci (et affectés).
Les œufs qui sont retournés au pâturage par ces animaux peu affectés vont préserver des vers moins résistant aux vermifuges et faciliter les traitements à venir pour les cas graves.
Les autres symtpômes
Encore faut-il le détecter, le détecter à temps et garder le contrôle ! C’est une joute d’équilibre !
Il faut donc surveiller tous les symptômes…
Les symptômes généraux du Barberpole:
♦ Anémie (muqueuses pâles)
♦ «Bottle-jaw» (un oedeme par accumulation de liquide sous la mâchoire)
♦ Faiblesse et manque d’énergie
♦ Diarrhée (dans mes 2 cas, un avait de la diarhée mais l’autre avait de belles selles. Supposément que la diarhée n’est pas si courante pour le Barberpole)
♦ Pas ou peu d’appétit
♦ Œufs dans les selles (pas toujours le cas, selon l’infestation)
Comment éliminer ou diminuer l’incidence du Barberpole…
Résistance au Barberpole ?
Chez les chèvres et les moutons, il existe également des cas d’animaux résistant à l’effet de ce ver.
Cette résistance serait génétiquement hautement ou moyennement héritable.
Ainsi dans un troupeau, certains peuvent être plus sensible que d’autres à la présence de l’haemonchus.
En sélectionnant des animaux moins sensibles au parasitage comme reproducteur, il y a possibilité de diminuer l’influence de ces parasites sur la vie de nos animaux.
Peut-être qu’un jour ce sera d’ailleurs un critère supplémentaire de sélection pour l’amélioration des alpagas ?
Les vermifuges chimiques
Bien entendu, certains vermifuges chimiquement conçus et plus traditionnels sont utilisés pour tuer le Barberpole, comme le Fenbendazole (Safeguard, Panacur) ou le Moxidectin (Cydectin) pour les cas plus grave d’infestation.
Il faut cependant (vraiment important!) faire attention à ne pas donner trop souvent ces vermifuges pour ne pas créer de résistance et complexifier le problème.
On dit qu’avec le Barberpole, cette résistance aux vermifuges sur certaines fermes est un très gros problème, d’ailleurs !
En complément; Une étude en anglais sur la résistance des Barberpole aux anthelmintics (les vermifuges) et une recherche sur des avenues alternatives.
Comment les anthelmintics fonctionnent
Une seule dose d’un traitement à action rapide (Fenbendazole, par exemple) peut tuer les vers présent chez les animaux.
Par contre, s’ils mangent toujours au pâturage, ils vont rapidement se réinfecter parce que ce dernier n’est actif que 24h.
Comme il faut entre 21 et 28 jours aux vers Barberpole pour atteindre maturité à l’intérieur de l’animal (et pondre!), il n’y a pas de recontamination du pâturage par l’animal traité pendant cette période, ce qui est par contre un point positif pour diminuer l’infestation.
Les traitements à longue action, comme Moxidectin, d’un autre côté, vont agir pendant plus d’une semaine (selon différentes sources, entre 2-4 semaines), protégeant le troupeau pendant théoriquement 4-8 semaines au total, toujours en considérant la maturité du Barberpole.
… un espoir d’avenir ?
Supposément qu’il y a un vaccin contre le Barberpole homologué en Australie pour les moutons… peut-être qu’avec les alpagas aussi un jour on aura une protection !
L’article de Criagenesis sur le Barberpole (anglais – australie) est vraiment une mine d’information !
Notre histoire avec le Barberpole
Deux morts à l’intérieur d’un délai de 10 jours. C’est ce que les vers Barberpole m’ont pris avant un dernier décès quelques semaines plus tard.
Les deux premiers morts; deux jeunes mâles d’un an, pâturant ensemble et semblant en santé (énergie, appétit…) jusqu’à la veille de leur mort.
N’examinant pas les muqueuses pour l’anémie, je n’ai rien vu venir.
Quand je me suis rendue compte de l’état maladif du premier (Heisenberg), il présentait des signes d’anémie très grave (muqueuses blanches comme du lait), une apathie, aucune appétit, une respiration rapide, des tremblements de faiblesse et il restait coucher (légèrement sur le côté) la majorité du temps.
Heisenberg avait auparavant eu une diarrhée très sévère dans les semaines précédentes et dans les derniers jours de sa vie, mais il semblait «bien» aller dans les circonstances.
Il avait perdu un peu de poids que j’attribuais à ses diarrhées. J’avais d’ailleurs fait analyser ses selles sans résultats extraordinaires pour le comptage des œufs… résultat que j’ai reçu la veille de sa mort…
Il a été euthanasié 24h après que j’ai remarqué ses symptômes, vu son état alarmant et avancé. Il serait très probablement mort dans la nuit.
Les 3 autres dans le même pâturage avaient l’air en santé; bon appétit, selles normales. Après ce premier mort, je portais d’ailleurs une attention toute particulière à eux.
J’ai tout d’abord pensé à un bouchon de Tapeworm pour Heisenberg puisque j’en avais beaucoup dans mon troupeau qui étaient affectés à ce moment-là (et ça expliquait les diarrhées qui avaient disparues de mes litières dans les derniers 2-3 jours de sa vie).
Neuf jours plus tard, au train du soir, un autre jeune mâle de ce troupeau, Dembe, présente les même symptômes qu’Heisenberg, excepté qu’il n’a jamais eu de diarrhée avant ceux-ci.
Il est mort lui aussi très rapidement, dans la nuit suivante, soit moins de 12h après l’apparition de la majorité des symptômes.
C’est là que j’ai commencé à réellement paniquer.
En revérifiant l’analyse de selle précédente d’Heisenberg, on a finalement remarqué qu’il y avait des œufs de Barberpole dans le lot des œufs comptés…
Tout allait dans ce sens pour la raison de mes décès. Et comme je ne connaissais pas du tout le mode de fonctionnement des parasites et que j’avais l’impression de perdre le contrôle, il a été pris comme décision de tout vermifuger le troupeau… ERREUR.
Non seulement ce n’était pas une bonne idée de ne pas laisser de refuge au parasite, mais on m’a suggéré une dose qui n’était pas adéquate pour l’alpaga ce qui n’a que probablement contribué à la résistance des parasites au fenbendazole dans mon troupeau.
Quelques semaines plus tard, une de mes femelles a dû être envoyée à la faculté de médecine vétérinaire où elle a été sauvée de justesse avec une transfusion. On l’a aussi traité au fenbendazole qui n’a eu aucun effet. 9 jours plus tard, je devais la faire euthanasier malgré tout.
Les tests fécaux fait par la suite sur elle et un autre de mes alpagas qui a été traité à la faculté a confirmé une résistance du parasite au fenbendazole dans mon troupeau.
Bien que je ne donnais pas de cet antiparasitaire de façon très régulière dans mon troupeau, c’est ce que j’utilisais pour traiter le tapeworm… et il y en avait beaucoup cette année-là qui étaient en diarrhée à cause de ce ver plat dans mon troupeau, alors j’en ai donné à plusieurs occasions… en plus d’avoir sous-dosé tout le monde après mes deux premiers morts…
L’utilisation du moxidectin a sauvé de la mort mon dernier mâle atteint par l’haemonchus.
Pourquoi j’ai eu une infestation de Barberpole
Je ne détiens sans doute pas toutes les clés pour comprendre. Mais j’ai quelques bonnes pistes qui ont sans doute déclenché et favorisé ces événements…
La chaleur et l’humidité de l’été 2018 a sans doute grandement contribué à l’infestation dans mes pâturages. D’ailleurs, c’est dans les régions plus chaudes et humides du globe qu’il y a le plus d’infestations de Barberpole.
Contrairement à mes précédentes années, j’ai aussi fait une gaffe monumentale. C’est probablement ce qui a le plus contribué à mon infestation;
J’ai étendu du fumier non-composté à certains endroits parce qu’il me manquais de fumier composté. Je l’ai aussi fait au printemps au lieu de l’automne. J’ai ainsi planté les graines de mon malheur… 🙁
Si j’avais autant de tapeworm cette année-là (ce qui m’a fait donné plus souvent du fenbendazole), c’est très probablement à cause de ça.
Si j’ai eu beaucoup d’haemonchus, c’est probablement aussi à cause de ça.
Si j’ai maintenant aussi des ver barberpole résistants au fenbendazole, c’est à cause de la présence plus élevé de tapeworm qui m’a fait traité au fenbendazole plus souvent et aussi parce que j’ai traité tout mon troupeau avec cet antiparasitaire en sous-dosant (avec la panique), les rendant plus fort.
Je l’ai appris à la dure et je devrai vivre avec les conséquences pendant de nombreuses années (il n’y a pas de retour en arrière, que la possibilité d’établir de nouvelles pratique qui, à la longue, vont avoir un effet positif sur le troupeau). De là l’importance d’apprendre à connaître les parasites et les bonnes pratiques AVANT qu’il arrive un problème.
L’été 2019 aurait pu être parsemés de morts vu le potentiel de parasites de l’année précédentes enkystés et relâchés dans les pâturages au printemps.
Notre surveillance serrée et nos bonnes pratiques m’a amené à ne traiter qu’au maximum 20% des plus parasités chaque mois pour un total de 17 doses de moxidectin au total dans l’été pour nos 33 alpagas à ce moment-là. Aucun alpaga n’a eu d’autres symptômes que de l’anémie de faible à sévère pour quelques cas.
Conclusion
Dans cet article, j’ai essayé de faire le tour pour décrire ce ver parasite et comment en restreindre l’apparition / l’éliminer le plus possible.
Dans tous les cas, prends contact rapidement avec ton vétérinaire si jamais tu as des suspicions sur l’anémie de tes animaux; surtout pour des cas comme le Barberpole… c’est rapide, soudain et la fenêtre est parfois très courte pour traiter !
Des questions ? N’hésites pas à les poser dans les commentaires, je vais en profiter pour améliorer cet article ! 🙂
Merci pour ce texte. Extrêmement intéressant malgré toute la tristesse de la situation
Merci de partager cette information
Karine, merci pour toute l’information que tu partages avec nous. Je te trouve extraordinaire et oui s.t.p. garde-moi sur ta liste d’abonnés.
Merci Louise !!! Ça me fait vraiment chaud au cœur !
Très intéressant, on voit que le travail des éleveurs d alpaga ne est pas facile et que ça prends beaucoup de connaissances..
Effectivement ! C’est des animaux qui restent méconnu malgré qu’on en sache de plus en plus sur eux… Merci pour le commentaire ! 🙂
Merci beaucoup pour l’information, très intéressant, ouf quelle défi
Oui ! Depuis, on a bien stabilisé la quantité de parasite au pâturage et ça va beaucoup mieux.